vendredi 12 juillet 2013

           L'acquisition de connaissances et l'éducation  sont des  droits dont personne ne doit nous priver. 

lundi 8 juillet 2013




Les TIC dans l’éducation : un remède au manque de formation des enseignants et à la baisse de niveau des apprenants
Internet est qualifié de toile d’araignée mondiale, ce qui donne ainsi le www, World Wibe Web dans la langue de Shakespeare.



Au Sénégal, seules les familles nanties ou encore les familles qui ont des parents émigrés qui disposent d’une connexion internet à domicile. Bien sûr, avec les professionnels du domaine aussi. Et ce sont ces mêmes jeunes issus de ces familles qui détiennent des téléphones avec accès internet, autrement des Smartphones. Ainsi, ce sont eux qui ont la possibilité de découvrir tous les avantages de l’internet.

 

La plupart des enseignants ne s’intéressent même pas à l’internet. Pour eux il faut être informaticien pour se connecter sur le web. Chose normale, parce qu’ils ne sont pas formés ni  informés là-dessus. 

 Par conséquent, ils ne sauront jamais l’importance de cet outil qui est aujourd’hui incontournable pour la recherche du savoir. Qui dit enseignant ou étudiant, dit forcément apprendre continuellement. Je pense qu’une personne qui découvre tout l’intérêt et tout le savoir qui se trouvent derrière cet outil ne restera jamais sans essayer d’aller à sa découverte. 

Aujourd’hui, ce sont les élèves, les étudiants qui se connectent  sur les réseaux sociaux. Et tout le monde sait le danger qui existe sur ces derniers pour quelqu’un qui n’est pas éduqué pour une bonne utilisation. Si l’enseignant même n’a aucune connaissance dans le domaine des TIC, comment pourra-t-il orienter ces élèves vers un usage bénéfique de l’internet. 

Dans un pays comme le Niger, « les enfants ont une bonne liaison avec la technologie, car même ceux qui fréquentent seulement l’école coranique savent utiliser internet.  Ce que tous les enseignants ne savent pas faire », a indiqué Jean-Louis Branco, actuel Directeur Général Orange au Niger lors de la visioconférence ayant pour thème : « Quelles perspectives de partenariat public privé pour l’accès à l’éducation et à la formation par les TIC en Afrique subsaharienne ? » organisée depuis Paris par l’AFD, l’AUF, Orange et World Wibe Web Fondation. 

En Afrique il manque de la technologie et surtout la recherche. Le continent est en retard en matière de recherche. Même s’ils existent des chercheurs africains, mais ils travaillent pour d’autres pays. Vous comprenez ce phénomène de la fuite des cerveaux. 

A cet effet, on se demande quand il existera sur le plan de la création technologique. Pour que cela se réalise il nécessiterait une formation de qualité pour sa jeunesse. 

C’est ce que  M. Branco a saisi,  » Il faut investir dans les ressources humaines. C’est ce qui fera le développement futur de l’Afrique. Le problème c’est l’usage, pourquoi  ne pas aller vers le libre accès aux ressources. » 

De nos jours, on ne peut pas dire investir dans la formation et l’éducation sans investir dans les technologies de l’information et de la communication 

Donc, le droit à l’accès à l’internet permettra d’inciter nos gouvernants à attribuer une place plus importante à la www. Les théories sont là, mais jamais de pratiques, jamais de concrétisations. Alors que les contenus se multiplient de jours en jours et en même temps, les utilisateurs augmentent à un rythme identique. Ces derniers ont besoin d’être éduquer afin qu’ils puissent tirer profit de l’internet. Car, une fois connectée, notre machine peut devenir un professeur agrégé virtuel autant qu’une dévergondée devant nous. Tout dépend de la finalité. Avec la liberté d’expression qu’on y note, chacun à son propre choix : acteur ou spectateur/consommateur. Le mieux c’est d’être les deux à la fois. 


Avec l’événement du web 2.0, les utilisateurs génèrent les contenus. Cela explique un certain succès du blogging et du micro-blogging. Ainsi des milliards de commentaires et des millions de billets sont balancés chaque jour sur la toile renvoyant en même temps au web 1.0 (information partagée à travers la toile). 

mardi 4 juin 2013

Monsieur Cheikh Diouf, Principal du CEM MOMAR MAREME DIOP de Yeumbeul



 

Yeumbeul est une agglomération de la périphérie de Dakar, la capitale du Sénégal. Il couvre une superficie d'environ 12 Km². Il est situé au Nord-Est de la ville de Pikine dans le département de Pikine Guédiawaye.

Autrefois village traditionnel lébou,  Yeumbeul fait partie maintenant de "Pikine irrégulier" par opposition à Pikine régulier constitué de quartiers lotis et planifiés. Yeumbeul présente aujourd'hui de véritables caractéristiques d'une ville avec un important déficit en infrastructures et services sociaux de base (éducation, santé, eau potable, électricité)

Dans le cadre de la politique de décentralisation et de régionalisation entrée en vigueur au Sénégal en janvier 1997, Yeumbeul a été scindé en deux communes d'arrondissement : Yeumbeul Nord et Yeumbeul Sud avec chacune à sa tête un Conseil Municipal dirigé par un Maire.

La population totale des deux communes d'arrondissement est aujourd'hui estimée à un peu plus de 140.000 habitants avec une forte proportion de jeunes et de femmes : 65 % de jeunes et 58 % de femmes.

La situation socioéconomique à Yeumbeul est difficile. Moins de 40 % de la population ont accès à l'eau potable. Seuls 24 % environ des enfants en âge d'aller à l'école sont scolarisés. Un peu plus de 50 % des ménages ont accès à des services sécuritaires d'électricité.

La population active de la zone est essentiellement composée d'artisans, d'ouvriers et de petits commerçants. Le taux des sans emplois est de l'ordre de 75 % chez les jeunes qui, de plus en plus, veulent émigrer. Plus de 50 % des femmes développent des activités économiques dans le secteur informel pour faire face au coût élevé de la vie qui s'est surtout renchéri avec la dévaluation du franc CFA intervenue en 1994 entraînant ainsi une flambée des prix des denrées de première nécessité.

CONTRAINTES ET PROBLEMES

Les contraintes et problèmes à résoudre à Yeumbeul pour  améliorer  substantiellement les conditions  de  vie des populations, sont essentiellement relatifs au cadre de vie dégradé et à la faiblesse du niveau économique de l'écrasante majorité de la population.
Les contraintes et  problèmes cruciaux identifiés par l'étude diagnostique sur la situation socio-économique et environnementale réalisée par le Comité de Développement Local avec l'appui technique d'Enda Graf sont:
·         Un habitat sous-intégré et son corollaire le manque  d'eau potable et d'électricité dans beaucoup de sous quartiers notamment à Yeumbeul Nord;
·         Une insuffisance des infrastructures et services sanitaires de base;
·         Une mauvaise prise en charge de la gestion des ordures ménagères et des problèmes de l'assainissement liquide notamment en ce qui concerne les eaux pluviales qui occasionnent beaucoup d'inondations durant ces dernières années;

·         Une forte pollution de la nappe phréatique par les nitrates et les bactéries alors que certains ménages des sous quartiers excentrés de Yeumbeul Nord utilisent encore l'eau des puits pour la consommation;
·         Un déboisement anarchique des plantations du littoral et un prélèvement abusif du sable de mer;
·         Un faible niveau d'équipement des marchés de quartier qui se résument à quelques baraquements sans eau, ni électricité ou autres infrastructures de base (seul le marché de Bène Baraque est en construction sur les cinq  marchés existant à travers la localité);
·         Un manque notoire d'infrastructures et d'espaces de loisirs pour les jeunes (types terrains de sports, foyer des jeunes fonctionnels); 
·         Une insuffisance des infrastructures socio-éducatives (un centre polyvalent a été inauguré  en juillet 2001;
·         Un taux de sous emploi très élevé;
·         Un taux de scolarisation très faible et un taux d'analphabétisme très élevé;

RESSOURCES  DISPONIBLES

 

Les ressources humaines

Yeumbeul dispose d'un important potentiel humain actif dans le secteur informel (petit commerce et micro entreprises artisanales) et dans les organisations de base. C'est le cas notamment des jeunes et des femmes qui font respectivement 65% et 58% de la population totale.

Les ressources animales et  végétales
Les ressources se résument pour l'essentiel au petit bétail domestique (et à quelques têtes de bovins que l'on rencontre surtout au niveau des sous-quartiers périphériques du littoral et/ou limitrophes du village traditionnel de Malika

La volaille est cependant très développée dans la localité et ses environs notamment au niveau des parties Est et Nord-est. Le nombre de fermes avicoles dans le quartier est estimé à une centaine toutes catégories confondues. Seulement, prés des 3/4 de ces fermes sont la propriété des personnes allochtones (donc non-résidentes) du milieu et emploient généralement un personnel saisonnier venu de l'intérieur du pays.

Les ressources végétales de la zone sont constituées essentiellement des plantations de filaos le long du littoral, de quelques cocotiers  plantés au niveau de certaines zones marécageuses notamment à la périphérie des sous-quartiers Bène Baraque (1 et 2) et de Aïnoumady. Yeumbeul ne dispose d'aucun d'aménagement d'espace vert. Seul quelques eucalyptus et espèces diverses sont plantés le long de certains axes routiers et à l'intérieur de certaines écoles et/ou structures sanitaires.

Les sols

On rencontre deux grands types de sols à Yeumbeul : les sols sableux ou sols "Dior"   qui occupent prés de 70% du territoire de la localité et les sols hydromorphes, argileux ou sablo-argileux, qui  occupent un peu moins de 30%.

Le premier type de sol est rencontré au niveau des dunes du littoral au centre de la localité et à certains endroits de la partie Est et Sud Est. Il est occupé essentiellement par  l'habitat et par quelques fermes Avicoles sauf la partie littorale qui est encore plus ou moins vacante.

 Le deuxième type de sols est rencontré dans la zone marécageuse au niveau  des parties interdunaires ou dépressionnaires jadis utilisées comme zone périurbaine maraîchère,  aujourd'hui,  ces sols sont, par endroits, occupés à usage d'habitation.

Ainsi, des pans entiers de sous-quartiers au sein de la localité sont aujourd'hui édifiés dans des zones marécageuses. Il en est ainsi de Alwar à Yeumbeul Sud sur la route de Boune, de Gandiol à la frontière extrême Nord Ouest de Yeumbeul et  de Guédiawaye, de Bène Baraque 2 et 3, de Aïnoumady 4 et 5 et des Darou Salam 3 et 4 à Yeumbeul Nord.

Les ressources en eau de Yeumbeul sont constituées essentiellement de la nappe phréatique qui est  peu profonde. Par endroits, elle est à moins de quatre mètres. C'est le cas notamment dans les zones dépressionnaires. En période de saison des pluies, les mares  asséchées du quartier et de ses environs se remplissent d'eau pendant quatre à cinq mois.

 Yeumbeul est également une zone côtière de l'océan Atlantique et à ce titre, il dispose d'une plage qu'il partage avec la ville de Guédiawaye et la commune d'arrondissement de Malika.  Malgré l'interdiction qui frappe cette plage pour la baignade, on pourrait y édifier des infrastructures touristiques et hôtelières de petites dimensions afin de permettre aux communes d'arrondissement et aux populations d'en tirer le meilleur profit.

vendredi 31 mai 2013


Le Civisme est l'un des piliers de la société mais il est, comme elle, en crise.
Même si les citoyens vivent individuellement les Valeurs précédentes, notre société se portera mal tant qu'ils n'assumeront pas davantage leurs responsabilités vis à vis de la collectivité, tant qu'ils ne seront pas davantage imprégnés de sens civique.
La situation s'aggrave et le péril nous paraît si grand que nous estimons nécessaire de reprendre ici certaines de nos idées déjà diffusées. Elles sont très simples et ne font que réactualiser des notions bien connues mais trop souvent perdues de vue.
LA CRISE DU CIVISME

Le Civisme est en crise notamment parce que:
- d'une part, l'individualisme a envahi nos cités avec le progrès matériel;
- d'autre part, le sens du bien commun n'est pas inné chez les enfants. Il faut le faire découvrir progressivement aux jeunes. Or, c'est ce à quoi beaucoup d'éducateurs répugnent, parents y compris, ou ne prêtent pas assez attention.
Le résultat, c'est, pêle-mêle (et entre autres), la pollution des trottoirs et des lieux publics, l'abstention électorale, la fraude fiscale, les affaires, la montée de la délinquance et la difficulté de trouver des donneurs de sang et des bénévoles pour s'occuper des autres et du bien commun de façon désintéressée...